C’est en 2008 que Nettoiemax voit le jour à Charleroi : association de personnes physiques au début, Vincent Heno et Ismaël Pierreux structurent leur projet en SPRL l’année suivante et obtiennent une intervention du fond d’amorçage via Sambrinvest. Basée au ZAMI à Gilly, la PME se professionnalise et s’impose rapidement parmi les leaders du nettoyage urbain et industriel en Wallonie-Bruxelles. Façades, bardages, vitrages, portes, boiseries, béton, klinkers, carrelages, éléments de mobilier urbain : nos équipes éliminent les tags et souillures, remettent à neuf surfaces attaquées ou présentant des traces d’usure. Pour traiter les matières dans les conditions idéales, nous disposons d’une vaste gamme d’équipements et de techniques, à base d’eau ou à sec : machines à haute pression pour la prise en charge des revêtements extérieurs (klinkers par exemple), aérogommage (micro-sablage) pour les matières poreuses ou semi-poreuses (façades en briques ou en béton), stations vapeur pour l’enlèvement des affiches et le traitement de vitrages, procédés chimiques ou applications pour les matières lisses ou précieuses (marbres, bois rares, pierres naturelles). Nous sommes à la pointe de la technologie, explique Vincent Heno. « Notre souci de l’environnement et de l’éco-consommation nous amène à expérimenter des moyens de pointe comme la cryogénie. La projection de glaçons à des températures proches de moins cent degrés permet d’obtenir des résultats de nettoyage aussi nets que l’aérogommage. Plus propres car on n’utilise pas de sable et moins corrosifs puisqu’il n’y a pas d’enlèvement de la moindre couche de matière, même sur quelques microns. On devrait opérationnaliser ce procédé dès la fin 2010. »
Nettoiemax s’exécute sur tous types de chantiers, de 45 mètres carrés aux « majors », de plus de mille mètres carrés. « Des solutions d’échafaudages nous permettent d’accéder aux éléments les moins visibles des installations industrielles, commerciales et privées, ainsi qu’aux biens du domaine public », expliquent les managers. C’est avec nos clients que nous convenons des plannings d’exécution. Notre flexibilité fait la force de notre PME. Comme ses tarifs. Rien d’étonnant à ce qu’elle compte déjà des communes bruxelloises en référence, ainsi que des leaders du secteur du nettoyage comme donneur d’ordre. Nettoiemax est actif d’Arlon à Comines : ensembles industriels, centres commerciaux, hôpitaux, propriétés privées, bâtiments publics, parkings, stations-service, enseignes, tentes solaires… Les devis sont effectués gratuitement.
Nettoiemax assure aussi la vente exclusive des aérogommeuses et sableuses de la marque Sedadecap, aussi bien pour les professionnels que les collectivités et particuliers.
Vincent Heno et Ismaël Pierreux, gérants
Après une formation et un engagement dans l’armée belge, Vincent Heno intègre une fonction au sein de l’intercommunale ICDI à Charleroi. Il y devient responsable des achats pour l’unité de valorisation énergétique de Pont-de-Loup (incinérateur de déchets ménagers) mais son tempérament d’entrepreneur l’amène déjà à constituer une PME de transport médical. Ce n’est pas encore sa vocation. Il la trouve dans le nettoyage urbain. D’abord comme contremaître au sein d’une PME où il rencontre son futur associé, Ismaël Pierreux. Et où il acquiert les compétences techniques en préparation de chantier. Ensuite comme gestionnaire de sa propre entreprise, en charge du commercial. Son partenaire apporte sa plus-value à Nettoiemax : Ismaël est l’opérationnel de la boîte. C’est lui qui met en oeuvre. Magasinier chez Toyota Europe puis ouvrier de production sur les lignes de GSK SmithKline, il a le sens de l’organisation. Mais le goût de l’aventure aussi. Ce qui le pousse à sortir des circuits des multinationales pour le métier moins sécurisant de chef d’équipe dans le nettoyage urbain. Cinq ans lui permettent d’acquérir une parfaite maîtrise de la technologie du traitement des surfaces : les équipements et les produits, ça le connaît. Avec Vincent qui se charge du commercial et de l’administratif, Ismaël s’épanouit. Il organise le travail et veille à ce qu’il soit -vite et bien- fait, de l’ouverture à la fermeture du chantier. L’entreprise est très attentive aux procédés écologiques. Elle se veut dans ce domaine à la pointe de l’innovation.
Expérience d'entrepreneur en 4 questions et réponses
Quelle idée nouvelle est à la base de votre projet d’entreprise ?
Mettre sur le marché une offre complète de procédés et services de nettoyage écologiques pour l’enlèvement de tags, graffitis, chewing-gums, affiches, tâches de pollution. Parce que les biens sont soumis à des agressions de plus en plus courantes et qu’il faut des solutions propres et accessibles. A titre indicatif, on propose un traitement d’aérogommage à moins de 800 euros pour une façade de 45 mètres carrés !
Quelle est la plus grande joie ou satisfaction que vous a procuré votre entreprise et –si c’est le cas- pourquoi n’auriez vous pas pu vivre la même chose en tant qu’employé ?
Notre projet lancé un mois avant le début de la crise de 2008 rencontre pleinement les besoins des entreprises, des pouvoirs publics et particuliers. Nos solutions sont écologiques. Et en plus, elles sont économiques. Nous contribuons donc à ce que l’image de nos villes, nos bâtiments, nos usines, nos commerces soit meilleure. Et nous innovons avec des procédés à la pointe, plus rentables et plus « propres ». C’est notre contribution à l’anti-crise !
Quel petit « truc » proposeriez-vous à un jeune entrepreneur ?
Aller chercher les bons conseils aux bons endroits. Il est important d’avoir un bon projet pour bien se faire aider. Nous avons obtenu l’appui précieux du centre Héraclès. Son soutien a été utile pour nous ouvrir des portes, nous orienter, nous aider dans notre développement !




















